Avocate : mon rendez-vous.
Voilà le jours du rendez vous chez mon avocate est arrivé, je suis impatiente mais en même temps très stressé et angoissée, j’ai demandé à mon mari d’être présent car j’ai peur de ne pas tout comprendre, surtout les termes juridiques et comment va se passer la procédure. J’ai beaucoup de mal à me concentrer donc je préfère que l’on soit 2, et puis il est tellement présent que je sais que je peux m’appuyer sur lui et il saura me venir en aide sans que je le demande tellement il me connaît bien.
Voilà il vient me chercher sur mon lieux de travail, notre rdv n’est qu’à 14h mais on arrive sur les lieux en avance, je suis très ponctuelle de nature mais la on arrive très à l’avance, mes jambes sont en coton, nous arrivons devant son bureau, elle n’est pas encore arrivée…
Quelques minutes plus tard nous voyons une dame très élégante entrer dans le bâtiment, nous décidons d’attendre un peu encore pour qu’elle ai le temps de reprendre le travail, 10 min passé nous rentrons à notre tour, nous nous dirigeons vers son bureau, mon cœur s’accélère j’ai peur, nous nous présentons à sa secrétaire qui nous fait patienter quelque instant en salle d’attente.
Cette attente ne dure pas longtemps, la voilà elle nous demande de rentrer dans son bureau, nous nous installons sur des fauteuils, je ne sais pas trop par quoi commencer, et c’est elle qui engagé la conversation, ouf cela me soulagé, je répond à ses questions, très vite le climat se détend et je la trouve bienveillante, elle trouve des mots simples quant au déroulé de la procédure, je lui explique mon histoire depuis le début.
Elle ne me cache pas la complexité de l’affaire, tant parce que les faits sont anciens, mais aussi car mes souvenirs sont encore très flou et que je ne suis qu’au début de ma thérapie, au fur et à mesure de l’entrevue, nous évoquons le sujet de mon agresseur ainsi que le contexte familial dans lequel j’ai grandi, elle voit mon mal-être à ce moment là et son sourire et son dynamisme me donne envie d’y croire, même si elle me dis que mon histoire est un sac de noeud.
Elle me donne des conseils, nous lui posons des questions auxquelles elle répond sans retenue, le feeling passe bien, c’est sur a ce moment la elle deviendra mon avocate. A la fin du rendez vous elle nous dis d’aller au commissariat pour le dépôt de plainte. Nous suivons ses conseils, et nous nous dirigeons vers le commissariat qui est à deux pas de son bureau.
Commissariat
L’arrivée au commissariat est pour moi une étape très compliqué, car je sais que je marque le point final à tout rapport avec les membres de ma famille. Nous passons le sas de sécurité. Mon cœur bat à la chamade, ma respiration se coupe, il faut se présenter et dire ce qu’on fait là, il y a du monde derrière moi, alors je me présente et dit le sujet de ma présence ici à voix basse, je parle tellement bas que l’agent de l’accueil est obligé de me faire répéter, à ce moment là la honte m’envahit je ne serais dire pourquoi, je renouvelle et parle un peu plus fort, il me dit d’entrer dans le hall d’accueil et de me présenter à nouveau.
Au mince mais tout le commissariat va être au courant à ce rythme là je pensais… Je me dirige vers le policier de l’accueil, je lui évoque le sujet et l’accueil à été très professionnel.
L’agent nous a fait attendre quelques minutes en nous disant que quelqu’un allait nous recevoir, nous nous asseyons, à ce moment moment la nous décidons que mon mari ne m’accompagnerais pas, de toute façon il ne le laisseront pas entrer lors de mon dépôt de plainte.
Quelques minutes plus tard, le policier qui nous a accueillis me rappelle, il me dis que personnes ne pourra me recevoir car pour ce genre de dépôt de plainte et au vu de l’ancienneté des faits il faut prendre rdv et prendre le temps de bien faire les choses, il me communique les coordonnés de la capitaine en charge des dépôts de plainte de viol sur mineur et me demande de la rappeler le lendemain.
Bizarrement je suis déçu, je voulais battre le fer tant qu’il était chaud, mais mon mari toujours optimiste, me dit que c’est bien, que cela me permettra de préparer mon dépôt avec les infos donner par l’avocate. Au fond il n’a pas tord…
Le lendemain dès 9h j’appelle la capitaine, qui au téléphone me paraît très bien, le contact de fait naturellement, elle me propose un rendez vous dans une semaine, j’ai hâte…